jeudi 25 mai 2017

Ce désir d'enfant qui n'arrive pas...

Hello ^^

Je profite d'avoir du temps devant moi pour fignoler cet article. En ce moment, je ne sais pas ce que j'ai mais je suis fatiguée. Et je suis enlisée dans une désagréable impression d'être blasée de tout ce qui fait que je déserte tout ce qui n'est pas ménage et obligation (bon ok j'avais pas mal de retard, comme d'habitude! XD) J'ai également eu quelques inquiétudes familiales qui ont relégués les "loisirs" au second plant. 

En parlant loisir, je suis allée à Bruges avec mes collègues de travail la semaine passée et j'ai pris pleins de photos que je compte montrer ici une fois importée sur mon ordi. 


Voici un moment que cet article me trotte dans la tête. Je suis loin de la crise des trente ans mais fort est de constater que je suis dans la tranche d'âge que la norme aime asticoter: les 25 - 35 ans. Oui si tu n'as pas d'enfants tu passes pour un raté.

D'autant plus que j'ai la situation parfaite pour avoir droit au fameux :" Mais... pourquoi tu ne fais pas de p'tit? " il faut dire que j'ai le cumul gagnant: un mari avec 4 ans de mariage derrière nous, la maison, le travail stable, le chien et un utérus théoriquement fonctionnel. Il me manque juste le Saint CDI pour clôturer ce tableau idyllique.

Donc "on" s'attend à ce que je me décide à fabriquer un "mini moi"

Le hic?

Plus le temps passe et moins j'ai envie d'avoir des enfants. Moins NOUS AVONS envie... car dans ce cheminement nous sommes deux. Luc semble avoir autant de motivation que moi.

Et dire qu'il y a 10 ans j'en voulais tellement, tellement... j'étais tellement dingue de mon homme que c'était pour moi la manière la plus flagrante de lui montrer mon amour. Bon, j'aime toujours mon homme sinon je ne l'aurais pas épouser ;) je l'aime encore plus. En fait.

Pourtant c'est en apparence facile de faire des enfants, ça fait même un bout de temps que je maîtrise le mode d'emploi.

Mais je n'ai pas ce déclic, cette envie, ce besoin... et même la sacro sainte horloge biologique qui est censée te mettre sur la voie me semble en panne. Ne me dites pas que c'est un de ses modèles désuets qu'il fallait remonter tout les soirs?


Comment ai je pu passer d'une envie quasi viscérale à un néant total? Bien sûr j'ai mûri,  je ne suis plus celle que j'étais à l'aube de mes 20 ans. Et j'ai traverser des épreuves comme tout le monde. Mais... quoi? Pourquoi? I don't know.

C'est pas compliqué,  bien que mon désir de maternité semble être aller voir chez les autres si on y était bien, ça ne m'empêche pas de me réjouir pour les autres, de gagatiser devant un nourrisson et sourire aux progrès de ces petits bouts d'hommes ou de femmes.

Mais dès qu'on me demande si je suis la suivante, rien ne va plus! Le stress et l'angoisse montent, j'ai le cœur qui bat trop vite et trop fort, j'ai l'impression d'étouffer.  J'ai envie de prendre mes jambes à mon coup. Et cette société qui aime répéter que sans mômes,  tu n'es pas "une vraie " femme...

Je suis fille unique et mon entourage proche n'attend que ça, leurs petites allusions se font plus présentes, plus insistantes et se font sous la forme de petites piques. Limite j'ai l'impression que je devrais en faire pour eux.

Et, à contrario, j'ai encore plus peur de la pression familiale pendant la grossesse et après. Je reçois déjà pas mal de "conseils" et de commentaire pas toujours gentils ou bienveillant (voir vraiment déplacés ou incorrects). Pour être sincère, j'ai déjà des appréhensions maintenant mais j'avoue que penser à après... me donne des sueurs froides.

Mais tout ses gens qui jugent ou même mes parent, ils ne seront pas la pour les nuits pourries, les maladies... avec un bébé il n'y a pas de service après vente, pas moyen de le repousser d'ou il vient. Il y a la un caractère encore plus irrévocable que l'adoption d'un petit ou grand animal à quatre pattes.


J'en suis au point de songer sérieusement à voir un psychologue,  tellement j'ai l'impression d'être anormale.

Et pourtant je suis super heureuse dans ma vie, ça roule comme je veux,  j'ai un travail que j'adore et ma responsable adore les bébés.

Quand à Luc, l'homme, il est épargné par toute cette pression. On ne lui demande pas si sa machine fonctionne,  s'il sait comment on fait les bébés. S'il reste bien démuni face à mon mal être, il est la pour moi et m'assurer qu'un enfant n'est pas la clé de son bonheur,  puisqu'il souhaite vivre heureux avec moi. Et il ne se sent pas castré et n'est pas spécialement attiré par la paternité. On lui fiche bien plus la paix.

(Mais quand je vois ce qui s'est passé à Manchester... je n'ai peut être pas envie de mettre un enfant au monde, dans ce même monde qui tourne sot...) 

Pour moi, il a quelque chose de cassé quelque part en dedans de moi... et vraiment tout au fond ça me fait un peu mal.

D'être différente malgré moi.

Et toi, qu'en penses tu? C'est moi qui suis défaillante ou pas?


(Oui, oui, la fille est absente depuis plus d'un mois et elle revient avec un truc à te plomber le moral... J'en avais marre que cet article moisisse dans mes brouillons)

Des bisous et une bonne fin de semaine (on annonce du beau temps, je suis contente, je vai ressortir ma crème 50+)