Ah! François, Mon cher François.

Hello.
Hier, j'ai encore failli passer une nuit blanche.
En attendant que mon double anxiolytique fasse effet, j'ai écris ceci.
Tu verra bien vite de qui je parle...
Ou pas ^^

Et le but n'est pas réellement de faire des rimes mais de faire "chanter" le texte.

Bonne lecture.

Ah! François, Mon cher François,

Permettez-moi de vous offrir quelques mots,

Pour exprimer cet amour insensé,

Qui dure depuis des années.

Ah! François, Mon cher François,

Vous que j'aime tant,

Si coloré, chantant, chatoyant,

Si musical, mélodieux, dynamique.

Vous, si vaste et culturel,

Vous, si grand voyageur

Vous si scénique , si théâtral

Vous travaillant avec ardeur.

Vous, si beau, sensuel, érotique, exotique,

Mais pourtant,

Si dur, si complexe, si intransigeant,

Quand on croit vous connaître,

Vous nous surprenez encore,

Vous qui d'un premier abord,

Semblez si simple, si facile,

Si riche, si intelligent où élaboré,

Si pauvre, si sot, si désuet.

Ah! François, Mon cher François,

Si défendu, protégé,

Si chéri

Et hors du commun.

Et pourtant, cher François,

J'ai peu pour vous,

Des vautours, des rapaces, des charognards

Qui, tapis dans l'ombre vous guette.

Ils veulent vous voler vos acquis,

Ils en veulent à votre vertu,

Ils déchireront votre aura

Mangeront votre sens profond.

Ils semblent bons,

Ne veulent que votre bien,

Un simple relooking,

Pour vous rendre plus sympathique.

Ah! François, Mon cher François,

Ne vous y fiez pas,

Sous leurs airs naïfs,

Se cache des anarchistes.

Ils semblent prendre de petits morceaux,

Puis un bras, un jambe,

Un organe ou un os

Tout entiers, ils vous dévoreront.

Puis naïvement, sournoisement,

Avec les morceaux arrachés,

Ils vous reconstruisent, si différent,

Laid, simplet, déroutant.

Vous, qui étiez si beau, si chantant

Mais si complexe et intransigeant

Vous être choquant à présent.

Vulgaire et terrifiant.

Ah! François, Mon cher François,

Tout cela est bien triste

Désespérant et navrant

La suicide vous attirant.

Mais ne désespérer pas, François,

Certains repoussent cette laideur en militant

Vous rendant vos beaux atours

Et vous retrouvant si puissant;

Ah! François, Mon cher François,

Vous que j'aime tant.

Je vous garde gai , coloré et chantant,

O combien complexe mais surprenant

Même si nous avons des mésententes,

Des incompréhensions, 

Des interrogations,

Des dissensions;

Même si nous ne nous accordons point

Que je vous rende naïf, vulgaire où enfantin;

Que je vous choisisse seul où à la fête,

Mon cher François, je vous aime comme vous êtes.

C'est pour cela que je vous défends avec ardeur,

Vous, votre richesse et votre cœur,

Vous et votre âme sincère

La magnifique et merveilleuse...

... Langue Française

Carole Brugmans,  4 Décembre 2014

Si tu me pique mon texte, je te tue!

Non aux réformes barbares de l'orthographe

Oui à une réforme réfléchie et bien pensée!